Perdre un enfant est une déchirure inimaginable, une peur silencieuse que chaque parent porte. Quand Lou et Liv, mes jumelles, sont parties – l’une en cours de grossesse, l’autre après sa naissance – ce cauchemar est devenu ma réalité. 

Ce drame m’a plongée dans un abîme de chagrin, de solitude et d’injustice, révélant une vérité brutale : toutes les vies perdues ne sont pas égales aux yeux du monde.

Dans ce voyage à travers le deuil périnatal, je vous emmène dans les profondeurs du tabou, de la douleur et de la culpabilité, mais aussi de l’amour indélébile qui survit à l’absence. Parce que même dans l’obscurité la plus profonde, une lumière peut renaître.

Embodied by Stéphane Vecchione
Pictured by Bastien Genoux
Mastering Frédéric Morier
Produced by SORI & Detours Films

« Plus qu’un personnage, Eddy est un alter ego du batteur/performeur Stéphane Vecchione. Entre super-héros encombré par sa différence, humain réduit à son animalité par son incapacité de parler le langagematif de ses pairs, Eddy est systématiquement seul. Suivant les performances et les différentes logiques anticonformistes selon lesquelles il manipule son instrument – une batterie des plus classiques dont l’histoire est fortement liée à l’imaginaire rock, pratique naguère instinctive désormais enseignée rigoureusement dans les écoles de musique – on devine ses espoirs, sa colère, ses craintes face à l’étroitesse des possibilités du monde contemporain. Son comportement rebelle et poétique, ses constructions sonores tantôt cathédrales, tantôt déchirures, tantôt grooves dangereux, tantôt vacuums vertigineux, disent quelque chose de nous touxtes mais surtout disent beaucoup, sans mots, sans explications, des énergies que son auteur cache derrière son masque.»

Patrick de Rham

Featuring Anne Streullet & Nathalie Weber
Directed by Bastien Genoux

From the album "Small Change World"

Hemlock Smith are
Michael Frei / Emilie Roulet / Mathieu Evéquoz / Fabrizio Di Donato / Youri Rosset

Le vidéo clip collaboratif de la chanson « Gladiator » de Hemlock Smith, nous fait marcher sur le fil du mur. De la violence faite aux femmes et des paroles enfin libérées d’un mouvement post #metoo, l’auteur-compositeur helvétique Michael Frei retrace quelques destins. Des amies proches qui ont trouvé la force non seulement d’encaisser, mais de se relever après avoir traversé l’inacceptable… Il est temps de faire tomber les murs et de rétablir l’équilibre. C’est ce chemin métaphorique qu’a pris le réalisateur en mettant Anne et Nathy, les deux protagonistes qui apparaissent à l'image dans des paysages instables et périlleux. Le Parkour est une discipline qu’elles pratiquent avec aisance pour louer la force de résilience des femmes…

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Un spectacle théâtral, musical et documentaire, troisième volet d'une trilogie en résonance avec les questionnements identitaires de la metteuse en scène Leili Yahr, née en Valais et d’origine irano-américaine.

Par une démarche à la fois intime et universelle, c’est par le prisme de la tragédie antique Les Perses d’Eschyle et de récits d’exils de femmes iraniennes immigrées en Suisse qu’elle aborde son histoire et l’Histoire iranienne contemporaine, d’une manière encore inédite.

En partant du chœur antique comme lieu privilégié d’expression citoyenne, Leili Yahr associe témoignages, tragédie, musique et vidéo pour questionner les notions d’exil, d’identité, de démesure et de démocratie en écho aux événements de l’Iran actuel. Enfin, il s’agit de s’interroger sur comment faire communauté aujourd’hui.

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© Sébastien Monachon

Avec les comédien·ne·s Simon Labarrière, Mélina Martin, José Ponce
Et les musicien·ne·s Guillaume Bouillon (violoncelle), Julie Sicre (harpe) et Jérôme Salomon (percussions persanes)

Pourquoi poser un œil inquiet sur les bizarreries, les maladresses sociales, la singularité et les exubérances qui nous habitent toutes et tous ? Est-il possible d’apprivoiser sa folie intérieure et réussir à l’aimer malgré tout ?

Grâce au dispositif original de ce spectacle, vous serez au plus proche de la tempête qui anime le personnage principal de cette pièce physique, filmique et musicale.

Sur scène, nous observons deux personnages qui s’apprivoisent. L’un est un homme, l’autre semble être son double… Dans un ballet chorégraphié et muet, cette créature apparaît et disparait là où on ne l’attend pas toujours, cherchant à établir le contact. Derrière-vous, la musique jouée en direct accompagne ce tourbillon d’émotions.

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Interprétation et chorégraphie: Anaïs Glérant & Renaud Wiser

Création musicale: Laurence Crevoisier & Jean-Samuel Racine

Collaboratrice dramaturge: Sophie Pasquet-Racine

Vidéo: Bastien Genoux, Detours Films

Création Lumière: David Baumgartner

Accompagnement technique scénographie:  Fanny Courvoisier

Soutiens: Ville de Lausanne, Loterie Romande

Quand Danielle Jacqui apprend avec un immense désarroi qu’elle est expulsée de son atelier et des entrepôts d’Aubagne dans lesquelles elle a conçu et réalisé une œuvre titanesque; 

Le colossal d’art brut ORGANuGAMME II. Elle cherche par tous les moyens de la sauvegarder. Dès l’âge de 72 ans, l’artiste singulière y a travaillé tous les jours pendant 10 ans, réalisant 4000 pièces représentant près de 500m2 et 36 tonnes de céramiques.

C’est la ville de Renens qui décide de l’accueillir et de l’ériger, ainsi le nouveau site deviendra le théâtre de la confrontation de deux visions. Celle irrationnelle de l’artiste habitée d’une incroyable énergie de création et d’une expressivité d’une totale liberté s’opposant à celle de l’ingénierie, des règles inhérentes à l’accessibilité du site au public, à la lenteur de la politique régionale, et encore celle de l’architecte Jean-Gilles Décosterd qui doit faire tenir l’ensemble de l’édifice et offrir à l’artiste la structure la plus modulable possible. Cette épopée historique dans les arts singuliers racontée dès ses origines, jusqu’à sa mutation finale a permis la création d’une œuvre éclatante.

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© Mario Del Curto

A la manière d’une conférence digitale, Mon corps virtuel et mon double nous plonge dans l’histoire singulière de l’artiste Simon Senn qui achète en ligne la réplique numérique d’un corps féminin qu'il incarne grâce à la réalité virtuelle. Simon témoigne de cette expérience troublante qui le pousse à partir à la rencontre de la réelle jeune femme modèle de ce scan informatique, Arielle F, révélant l’intrication inattendue entre la technologie, la représentation, le genre et la loi. A l’issue d’une représentation publique, sa rencontre avec la programmatrice Tammara Leites, les mènent ensemble dans l’expérience déconcertante de la création d’une intelligence artificielle capable d’écrire. Calquée et nourrie par les données personnelles de l'artiste, cette nouvelle entité, dSimon comme digital Simon, adopte rapidement des comportements surprenants et atteint une certaine autonomie. Sur scène, Tammara, Simon et dSimon racontent ce que leur fait traverser ce projet, d’un point de vue personnel, émotionnel, intellectuel, artistique, peut-être politique, éthique et futuriste aussi.

Co-production
Detours Films
RTS Radio Télévision Suisse

Avec le soutien du Fonds
DE LA SCÈNE A L’ÉCRAN

Et la complicité de la Compagnie Simon Senn 
Et d’après les spectacles Be Arielle F. et dSimon

Avec
Simon Senn
Tammara Leites
Arielle F

Écriture
Simon Senn et
Tammara Leites

Réalisation
Bruno Deville

Montage 
Myriam Rachmuth

Images
Bastien Genoux et Leandro Monti

Son
Masaki Hatsui

Musique
Stéphane Vecchione

Mixage
Jérome Cuendet / Alea Jacta

Production
Bastien Genoux

Première du film le 21 janvier 10h aux 58e Journées de Soleure
www.solothurnerfilmtage.ch

Diffusion le jeudi 26 janvier sur RTS1 22h55

Diffusion le dimanche 7 mai sur SRF dans l'émission Sternstunde à 12h00

Projection le lundi 15 mai au Rolex Learning Center de l'EPFL à 19h15

Présentation du film au CES de Las Vegas du 7 au 11 janvier 2025

Bande Annonce 1

Bande Annonce 2

@ Mario Del Curto

Joskin Šiljan se voue à une pulsion créatrice hors du commun suite au basculement de sa vie; causé par une querelle stupide, une coupure au bras a mis son existence en danger. Ce tournant décisif correspond également à la naissance de son fils vivement attendu. Ce portrait d’artiste, nous emmène dans le parcours d’une vie nouvelle, dans son atelier, au centre culturel de Grdelica, vers ses proches et dans la Serbie profonde, à la Stara Planina (Vielle montagne), lieu d’inspiration et de ses racines familiales, sur la tombe de ses ancêtres, au fond d’une grotte où coule une source pure, au mariage d’une nièce, rythmé par les fanfares tziganes, dans une école où il fait rire et construire des marionnettes en papiers journaux, sur un pont sauvagement bombardé et bien d’autres lieux encore. Il nous guide vers de riches rencontres et raconte, au travers de ses œuvres sa sensibilité et ses questionnements. Le récit se situe entre un voyage intérieur, intime, profond et une approche de son univers dans le quotidien chaotique et effervescente de la Serbie. Les mythes et légendes entendus dans son enfance et le devenir des usines, des travailleurs, de l’histoire tragique et complexe de son pays sont autant d’éléments qui hantent ses œuvres de manière si singulière.

Funding TEASER

© Mario Del Curto

 #rêveries est un projet pédagogique qui vise à offrir à quatre classes de collège la découverte d’une production lyrique et un espace d’expression autour de Jean-Jacques Rousseau, de la nature et de l’opéra. Ce projet s’articule autour de six ateliers par classe et la création d’un spectacle au Théâtre de Carouge. Une cinquième classe de niveau primaire participera activement à la production par une présence scénique.